Acheter une propriété en Espagne : précautions et fiscalité à connaître

Acheter une propriété en Espagne : précautions et fiscalité à connaître

L’achat d’une propriété en Espagne peut être une expérience passionnante. Néanmoins, il peut aussi être risqué en négligeant les précautions nécessaires. Les lois sur le droit immobilier en Espagne sont différentes de celles des autres pays. Alors, ils nécessitent une attention particulière. Venez les découvrir avec la fiscalité dans la suite de l’article. 

Les précautions à prendre lors de l’achat d’une propriété en Espagne

En Espagne, l’achat d’un bien immobilier peut être risqué si certaines précautions ne sont pas prises. Les notaires ne sont pas tenus de vérifier tous les aspects juridiques d’une propriété. Les acheteurs doivent donc prendre des mesures pour s’assurer d’une protection contre les risques. Pour éviter les écueils, faites appel à un avocat spécialisé dans le droit immobilier espagnol pour obtenir des conseils juridiques appropriés.

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Avant l’achat d’une propriété en Espagne, vérifiez ces points clés : 

  • Présence de dettes
  • Situation cadastrale
  • Hypothèque
  • Charges de copropriété
  • Taxe foncière
  • Rédaction précise des contrats

Une estimation immobilière peut être utile en cas de doute. Pour éviter les arnaques, faites appel à des professionnels compétents lors de vos investissements immobiliers en Espagne. Pour plus d’informations, vous avez ce lien https://www.lemonde.fr/argent/article/2018/08/17/ce-qu-il-faut-savoir-pour-acheter-en-espagne_5343254_1657007.html.

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Les taxes à payer pour un achat d’un bien immobilier en Espagne

En achetant un bien immobilier en Espagne, vous devez prendre en compte la fiscalité y afférente. Cela concerne notamment les biens neufs et anciens. Pour les biens neufs, vous devrez vous acquitter de la TVA à hauteur de 10%, sauf dans les Canaries où elle est de 6,5 %. En outre, vous devez aussi payer l’Impôt sur les Actes Juridiques Documentés (AJD ou IAJD). Son taux varie selon la région. 

Pour les biens anciens, vous devrez payer l’Impôt sur le Transfert de Propriété (ITP). Le taux varie suivant la région de 4 % à 11 % sur la valeur d’achat. Ce taux peut diminuer en fonction de la valeur d’acquisition, de l’âge ou des revenus de l’acheteur. 

Par ailleurs, vous devrez payer l’Impôt sur les Biens Immobiliers (IBI) et l’Impôt sur la Fortune (ISF) en tant que propriétaire non résident. C’est en particulier pour un patrimoine dépassant un certain seuil.

Après l’achat d’un bien immobilier en Espagne, vous devrez régler l’Impôt sur les Biens Immobiliers (IBI). Celui-ci est basé sur la valeur cadastrale du bien. Cet impôt est commun à tous les propriétaires, résidents ou non, et ne dépasse généralement pas les 2000 euros par an. En outre, vous devrez également payer l’Impôt sur la Fortune (ISF). Cela concerne les propriétaires ayant un patrimoine en Espagne d’au moins 700 000 €, ou 1 million € (résidence principale). Il existe des réductions fiscales selon les régions, par exemple une réduction de 100 % à Madrid.

En somme, vous devez prendre des précautions pour éviter les arnaques et les fraudes avant d’investir dans l’immobilier en Espagne. En outre, prenez connaissance des taxes et des impôts liés à l’achat d’une propriété en Espagne. Cela est valable aussi bien pour les biens neufs que pour les biens anciens. Ainsi, vous pourrez acheter une propriété en Espagne en toute sécurité et en toute confiance.

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